dimanche 3 mars 2013

L'UNION ST-GILLOISE

Franchement, s'il y a un endroit où on est certain de ne jamais me rencontrer, c'est bien dans un stade de foot. Mais pour l'Union St-Gilloise, j'ai fait une exception. Pas que je sois fan de ce club qui eu son heure de gloire avant-guerre, mais parce que son stade est un petit bijou oublié d'architecture années 30.
Curieusement, c'est à Forest, de l'autre côté du Dudenparc, que ce cache le stade Joseph Marien. Faut croire qu'à St Gilles, en 1926, on manquait de place pour taper dans le ballon.

C'est l'architecte Albert Callewaert qui s'y colle. Un bâtiment d'une centaine de mètres de long, en briques et pierres, ponctué de bow-windows et de bas-reliefs sportifs réalisés par le sculpteur Oscar De Clerck. Egalement au palmarès sur le podium, René Gillion, entrepreneur.

Dans l'axe de la façade, encadrée par deux costauds couronnés de laurier, l'entrée principale proclame fièrement :

Union Saint-Gilloise
Société Royale
Sports Athlétiques

Voilà qui donne envie d'aller mouiller le maillot sur la pelouse, telles les sculptures d'Oskar : footballeur dribblant habilement son adversaire, sprinter pulvérisant le record du Brabant wallon. Prêt à hisser les couleurs de l'Union, un peloton de hampes de drapeaux court le long de la corniche.

Toutes ces émotions donnent soif. Heureusement, en troisième mi-temps, le club house attend le supporter, qui vient chanter la victoire de l'équipe, tout en éclusant quelques Duvel, dont l'enseigne clignote joyeusement sur la façade.

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