Peu connu en dehors du royaume (il ne figure même pas dans le dictionnaire des architectes, éditions Seghers, 1982), Joseph Diongre dessine en 1933 ce magnifique paquebot de briques et de verre, amarré au bord des étangs d'Ixelles. C'était La Maison de la Radio, « l’usine à sons », aïeule bruxelloise de la future maison parisienne de l'ORTF, avec ses studios d'enregistrement, ses multiples bureaux et le mat de son sémaphore d'où s'envolaient les ondes de l'émetteur de l'Institut national de radiodiffusion belge.
Mais les années passent... En 1967, La RTB (Radio Télévision Belge) quitte le navire et le bâtiment délaissé commence à rouiller, prenant de la gîte et des allures de vaisseau fantôme, tel le France au Havre, abandonné sur le quai de l'oubli.
Sauvé de la noyade et du démantèlement en 1998, Le Flagey se remet à flot, devenant centre culturel, avec des concerts, une salle de la Cinematek et le Café Belga, où l'on boit une Vedett sur le débarcadère de la Place.
Place Flagey, Ixelles.
Mais les années passent... En 1967, La RTB (Radio Télévision Belge) quitte le navire et le bâtiment délaissé commence à rouiller, prenant de la gîte et des allures de vaisseau fantôme, tel le France au Havre, abandonné sur le quai de l'oubli.
Sauvé de la noyade et du démantèlement en 1998, Le Flagey se remet à flot, devenant centre culturel, avec des concerts, une salle de la Cinematek et le Café Belga, où l'on boit une Vedett sur le débarcadère de la Place.
Place Flagey, Ixelles.
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